Mali – La République du Mali est un pays enclavé d’Afrique occidentale. Anciennement appelé Soudan français, il était un territoire indépendant jusqu’en 1960, lorsque le Soudan français et le Sénégal se sont unis pour former la Fédération du Mali.
Il est devenu indépendant le 22 août 1960, avec Modibo Keita comme premier président. Le pays a dû faire face à de nombreux problèmes avec la lutte continue pour l’indépendance de la France jusqu’en mars 1962, lorsque Modiqui Declasse a pris le pouvoir.
En 1968, il a adopté une politique stable d’isolationnisme dans le cadre de l’objectif gouvernemental d’établir un État socialiste sous Sekou Toure.
Table des matières
C’est l’un des plus grands producteurs d’or au monde
Pour rappel, le Mali est l’un des plus grands producteurs d’or au monde et ses exportations d’or ont augmenté depuis 2016 pour devenir le deuxième plus grand exportateur de revenus après le coton.
Le Mali a également été classé 180e sur 190 pays dans le rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale.
Le pays a un grand potentiel dans de nombreux secteurs tels que l’agriculture, les mines et les services, mais il souffre de la corruption, d’une infrastructure sous-développée et de l’insécurité.
Environ 80 % des Maliens vivent sous le seuil de pauvreté, tandis que la moitié de la population vit avec moins de 1,25 dollar par jour.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le 12 mars 2020 que le Mali avait officiellement éliminé le trachome en tant que problème de santé publique. C’est le premier pays d’Afrique à atteindre l’objectif de l’OMS pour l’élimination du trachome.
Le gouvernement prévoit d’investir 2 milliards de dollars dans un nouvel aéroport à Bamako d’ici 2024. Par ailleurs, le ministère des infrastructures a annoncé en février 2020 que plus de 1 000 km de routes seront rénovés à travers le Mali cette année dans le cadre de la deuxième phase de son programme de développement routier financé par des prêts chinois.
Tombouctou est également connue sous le nom de la cité des 333 saints
Tombouctou est également connue comme la ville des 333 saints. Le nom de Tombouctou signifie « le puits à la grande corde », et fait référence à l’époque où la ville était une halte pour les caravanes de chameaux qui traversaient le désert du Sahara. La ville porte également un surnom intéressant : « la ville aux 333 saints ». Ce surnom vient d’une légende qui dit qu’Allah avait créé 333 saints pour chaque jour de l’année, mais qu’il en a créé un de trop pour un seul jour, alors il l’a mis sur terre à Tombouctou. Ce saint porte bonheur à la ville.
Le Mali abrite l’une des plus anciennes universités d’Afrique. L’université de Sankoré date de 989 de notre ère, ce qui en fait l’une des deux seules universités créées avant l’an 1000 de notre ère (l’autre étant l’université d’Al-Azhar en Égypte). À l’époque, elle s’appelait l’université de la mosquée de Sankore et faisait partie de l’âge d’or de l’Islam, lorsqu’elle est devenue un centre d’éducation et de culture.
La ville était autrefois une plaque tournante du commerce du sel du Sahara et de l’or du sud
Au XIIIe siècle, Tombouctou est devenue un centre d’apprentissage de l’islam et un point de convergence pour le commerce transsaharien de l’or et du sel. Aujourd’hui, elle reste un important centre religieux.
La ville était autrefois une plaque tournante pour le commerce du sel saharien et de l’or du sud.
Le Mali abrite plus de 50 groupes ethniques, chacun ayant sa propre histoire et ses propres traditions. La langue officielle du pays est le français, qui est utilisé dans l’administration et l’éducation.
Le Mali possède certaines des meilleures réserves naturelles d’Afrique. Le delta intérieur du Niger abrite plus de 3 millions d’oiseaux, dont le rare pélican blanc.
Le peuple dogon du Mali est réputé pour son architecture, ses sculptures, ses masques et ses connaissances astronomiques.
Le nom du pays vient de l’ancien empire malien
Le nom du pays vient de l’ancien empire malien, qui était situé près du cours supérieur du fleuve Niger. Cet empire s’étendait du centre de l’Afrique de l’Ouest jusqu’à Tombouctou.
Le monument le plus célèbre du Mali est la Grande Mosquée de Djenné, qui a été construite en 1907 et est toujours debout aujourd’hui après plusieurs restaurations. La mosquée d’origine date du 13ème siècle.
L’islam est pratiqué par plus de 90 % de la population malienne. L’islam est arrivé au Mali par l’intermédiaire de commerçants nord-africains au IXe siècle, mais il ne s’est répandu que des siècles plus tard, grâce à des prédicateurs musulmans appelés marabouts, envoyés en mission par divers empereurs.
En raison de son héritage colonial français, la langue officielle du Mali est le français. Les autres langues nationales sont le bambara (la plus répandue), le peulh et l’arabe.
Il compte trois sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO
Le Mali compte trois sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, dont deux se trouvent à Tombouctou, la « ville aux 333 saints ». Le premier est la mosquée Djinguereber, construite vers 1327 par le sultan du Mali de l’époque. La mosquée est construite en briques de boue et de paille, surmontée de piliers et de tourelles en bois complexes.
Elle attire des érudits de tous horizons qui viennent y étudier la religion et la philosophie.
La deuxième mosquée sur la liste est la mosquée Sidi Yahya, construite vers 1440. Ce qui rend cette mosquée si importante, c’est qu’elle a été l’une des premières mosquées à utiliser une conception innovante où les fidèles pouvaient prier directement vers la Mecque sans mihrab. Elle possède également une cour en plein air avec un puits qui fournissait l’eau pour les ablutions avant la prière.
Le troisième site de l’UNESCO se trouve près de Bandiagara – connu sous le nom de « Pays des Dogons », du nom d’une ancienne tribu qui vit dans des maisons rondes construites dans des falaises surplombant l’escarpement de Bandiagara.
Un autre site qui mérite d’être visité est le Pays Dogon lui-même, qui abrite quelque 200 villages peuplés par des femmes et des enfants.
